Moi, drôle et gentilletL'histoire
Gru veut prouver qu'il est le plus méchant en volant la lune. Mais un méchant plus jeune veut le prendre de vitesse.
Les plaisirs du film
L'inventivité formelle : des homoncules boschiens, les Minions, à la Grumobile en passant par le lance-poulpe, les décors, les engins et les objets du film constituent à eux seuls un régal. Issus d'une esthétique low-tech faisant la part belle aux matières et aux mécanismes, présents dans tous les plans du film, ils créent un décor foisonnant et comique.
La perfection du stylisme. On voit le résultat d'un travail très poussé, on admire la cohérence et la finesse des choix. Gru, très élégant dans son slim et son col roulé gris, Vector, risible dans son univers épuré et techno. Les deux mondes, l'ancien et le moderne, s'opposent et jouent ensemble avec bonheur.
Les flash-backs sur l'enfance de Gru, finalement les seuls moments cruels du film.
Alors, à voir ou pas ? Oui, pour le rythme trépidant et pour ce régal esthétique qui occupe l'écran et fait oublier les fausses promesses du film : un méchant pas assez méchant, des dialogues parfois mous du genou, et une mièvrerie finalement convenue. On aurait aimé plus de mordant. A partir de 4 ans.
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