Une séparation

Le procès

L'histoire

Dans un couple en pleine séparation, la femme de ménage accuse le mari de violences.

Les plaisirs du film

L'intrigue kafkaïenne, l'atmosphère paranoïaque, renforcée par le décor clos des bureaux surpeuplés, des appartements fermés, d'un pays verrouillé.

La vivacité. La tension de l'intrigue est superbement servie par la nervosité de la mise en scène. Haletante, elle suit les personnages au plus près, les serre dans leurs réactions, leurs névroses, leur complexité. En réponse à cette caméra libre et vivante, les comédiens, dès la première scène pleine d'une densité impressionnante, impressionnent par leur justesse.

Le doute que ressent le spectateur au fur et à mesure du déroulement. Captivé, il change de point de vue, d'interprétation, de camp. 

La peinture d'une société iranienne complexe, à travers une famille, puis à travers la confrontation entre deux familles. Société où les divergences de conceptions obligent au débat ou à la manipulation.

Une belle approche de l'adolescence, à travers la fille du couple, elle-même déchirée entre ses parents, entre deux âges, entre espoir et résignation.

Y aller ? Oui.