Franchouille connection
L'histoire
L'agent OSS117 va à Rio, à la recherche de micro-films
Les plaisirs du film
L'expressivité de Jean Dujardin. Son visage d'une plasticité exceptionnelle est un régal à regarder, dans n'importe quel plan. Bien au-delà d'une palette d'expressions caricaturales, il joue en finesse un fier-à-bras bêta. Il joue avec intelligence un crétin.
La french touch. Le plaisir chauvin de retrouver les pires travers français, moqués mais aussi assumés comme tels, comme marque de fabrique. A cet égard, le dialogue du début, truffé de noms de familles tous plus franchouillards les uns que les autres, est un régal. L'arrogance, bien sûr, la supériorité affirmée au point de ne rien comprendre aux enjeux du monde, l'entêtement seul contre tous. Et finalement l'attachement qui en résulte.
Les clins d'œil. OSS117 est fait d'une pâte dense, pétrie de références : 007 grande époque, bien sûr, mais aussi Vertigo, La mort aux trousses ou encore Marathon man. Citations discrètes, elles ne ralentissent jamais l'avancée de l'histoire et ne vous poussent pas du coude pour dire "t"as vu c'est moi que v'là". Des références discrètes, pour qui les connaît. Les meilleures.
L'humour très particulier. Quelque part entre l'absurdité des Y-a-t-il un pilote dans l'avion, l'humour à froid des Monty Python, le rythme des meilleurs Gérard Oury, le comique parodique à la Gotlib... En tout cas, un ton très post-moderne, constitué de divers registres, tissé de plusieurs époques, jouant autant sur les dialogues que les situations.
Le stylisme, tout en retenue pour cette époque (les 60's) et ce lieu (Rio). Pas de clichés, pas de facilités. L'inverse de navets comme Austin Powers, cette nullité crétine et infantile. OSS117, malgré quelques scènes un peu longuettes et quelques facilités, s'inscrit dans le meilleur du cinéma parodique. Normal, c'est un film français.
fiche film et séances
L'histoire
L'agent OSS117 va à Rio, à la recherche de micro-films
Les plaisirs du film
L'expressivité de Jean Dujardin. Son visage d'une plasticité exceptionnelle est un régal à regarder, dans n'importe quel plan. Bien au-delà d'une palette d'expressions caricaturales, il joue en finesse un fier-à-bras bêta. Il joue avec intelligence un crétin.
La french touch. Le plaisir chauvin de retrouver les pires travers français, moqués mais aussi assumés comme tels, comme marque de fabrique. A cet égard, le dialogue du début, truffé de noms de familles tous plus franchouillards les uns que les autres, est un régal. L'arrogance, bien sûr, la supériorité affirmée au point de ne rien comprendre aux enjeux du monde, l'entêtement seul contre tous. Et finalement l'attachement qui en résulte.
Les clins d'œil. OSS117 est fait d'une pâte dense, pétrie de références : 007 grande époque, bien sûr, mais aussi Vertigo, La mort aux trousses ou encore Marathon man. Citations discrètes, elles ne ralentissent jamais l'avancée de l'histoire et ne vous poussent pas du coude pour dire "t"as vu c'est moi que v'là". Des références discrètes, pour qui les connaît. Les meilleures.
L'humour très particulier. Quelque part entre l'absurdité des Y-a-t-il un pilote dans l'avion, l'humour à froid des Monty Python, le rythme des meilleurs Gérard Oury, le comique parodique à la Gotlib... En tout cas, un ton très post-moderne, constitué de divers registres, tissé de plusieurs époques, jouant autant sur les dialogues que les situations.
Le stylisme, tout en retenue pour cette époque (les 60's) et ce lieu (Rio). Pas de clichés, pas de facilités. L'inverse de navets comme Austin Powers, cette nullité crétine et infantile. OSS117, malgré quelques scènes un peu longuettes et quelques facilités, s'inscrit dans le meilleur du cinéma parodique. Normal, c'est un film français.
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