Snow therapy


Damages 

L'histoire

Les conséquences d'une avalanche sur une famille en vacances au ski

Les plaisirs du film

Les machines. Des équipements de la station, pylônes, canons à neige, en passant par les brosses à dents électriques, les drones et le car de la fin. Elles forment un décor discret mais surtout un carcan redoutable, à la vie propre, au rythme lent mais implacable, qui contribue à déshumaniser notre famille modèle. Une sorte de pré-Terminator, mais plus mécanique qu'électronique. Jusqu'à l'échappée finale, où le corps, sans casques ni artifices, reprend la main.

La drôle de tension entre le grotesque et le neutre. D'un côté, une mise en scène par le vide, aussi bien dans le cadre, où la station semble étrangement déserte, que dans le style, parfois neutre jusqu'au plat, d'où émergent quelques images surprises (le drone, la fête des supporters). D'un autre côté, le burlesque ou l'absurde de certaines situations, comme le running gag de l'inquiétant employé de l'hôtel, l'ironie du sauvetage du dernier jour de ski ou la séquence des chaises-longues, version nordique des Bronzés.

Les métaphores martiales. Le couple se déchire sur fond de coups de canons, de radars, de chars : les canons de déclenchement des avalanches "contrôlées", les écrans d'information pour skieurs, les chenilles de damage.

Y aller ? Oui. Et revoir / relire Le Mépris, sur le même sujet de la perte de confiance au sein d'un couple.

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