Grand Budapest Hotel



Air de Panache


L'histoire

Les péripéties picaresques de Zero, groom du Grand Budapest Hotel.


Les plaisirs du film

Le plaisir cinématographique, avec les références (comme Dafoe/Nosferatu), les techniques (animations), les genres (du burlesque à l'absurde), l'art de la caméra réduit au minimum, les cadres, les comédiens, tous dans une part d'eux-mêmes nouvelle à l'écran.

Le délire dans la maîtrise. Oui, les cadres sont parfaits, les symétries maniaques, l'inventivité méticuleuse. Mais à l'intérieur de ces contraintes strictes, tout est permis. Le plus rocambolesque, le plus grotesque, le plus farcesque. Tant dans le scénario que dans le stylisme, en passant par la galerie de portraits. Un carnaval dans une avenue haussmanienne.

La vision littéraire de la vie. C'est-à-dire fondée sur l'essentiel, sur l'insouciance, sur le détachement esthétique, sur le jeu et la gravité.

Le drôle de double sentiment simultané éprouvé devant ce film trépidant & nostalgique.

L'envie irrésistible de croquer dans une pâtisserie Mendl's.

Y aller ? Oui.

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