Avant-première en présence de Bertrand Tavernier
Le film, thriller nerveux et métaphysique, se termine. Acteurs très bons, Louisiane superbement photographiée, intrigue claire et efficace. Applaudissements. Tavernier pénètre dans la salle encore plongée dans le noir. Seuls les premiers rangs, près de l'entrée, le reconnaissent. Un pas derrière la silhouette hitchcockienne de Claude-Jean Philippe, il regarde l'écran où défile la typo blanche sur fond noir du générique de fin. Dans ce clair-obscur, le grand corps massif du metteur en scène se dandine légèrement, au son de la musique cajun.
Fin du générique, les lumières se rallument. Nouveaux applaudissements. Tavernier et CJ Philippe se saisissent des micros soigneusement branchés avant la séance par le technicien de l'Arlequin, sosie de Philippe Delerm.
Le réalisateur, crinière blanche, petite écharpe vert olive, voix forte aux intonations parfois gouailleuses, répond aux questions du public. Il les écoute tête baissée, remercie et répond au quart de tour, sans hésiter à couper son interlocuteur. On le sent encore habité par son film, par un tournage long, par le désaccord avec le producteur : à l'arrivée, deux films sortent en même temps. La version producteur, aux Etats-Unis, en dvd. La version Tavernier, en France, au cinéma. La différence entre les deux ? Celle de Tavernier est plus proche du livre, plus elliptique, plus mystérieuse.
Il revient aussi sur les difficultés du tournage dans les bayous, avec des kilomètres de câbles à dérouler dans l'eau et la végétation. La joie de côtoyer Tommy Lee Jones et de réécrire sans cesse le scénario avec lui.
interview complète de Tavernier à lire sur Babyloner
Le film, thriller nerveux et métaphysique, se termine. Acteurs très bons, Louisiane superbement photographiée, intrigue claire et efficace. Applaudissements. Tavernier pénètre dans la salle encore plongée dans le noir. Seuls les premiers rangs, près de l'entrée, le reconnaissent. Un pas derrière la silhouette hitchcockienne de Claude-Jean Philippe, il regarde l'écran où défile la typo blanche sur fond noir du générique de fin. Dans ce clair-obscur, le grand corps massif du metteur en scène se dandine légèrement, au son de la musique cajun.
Fin du générique, les lumières se rallument. Nouveaux applaudissements. Tavernier et CJ Philippe se saisissent des micros soigneusement branchés avant la séance par le technicien de l'Arlequin, sosie de Philippe Delerm.
Le réalisateur, crinière blanche, petite écharpe vert olive, voix forte aux intonations parfois gouailleuses, répond aux questions du public. Il les écoute tête baissée, remercie et répond au quart de tour, sans hésiter à couper son interlocuteur. On le sent encore habité par son film, par un tournage long, par le désaccord avec le producteur : à l'arrivée, deux films sortent en même temps. La version producteur, aux Etats-Unis, en dvd. La version Tavernier, en France, au cinéma. La différence entre les deux ? Celle de Tavernier est plus proche du livre, plus elliptique, plus mystérieuse.
Il revient aussi sur les difficultés du tournage dans les bayous, avec des kilomètres de câbles à dérouler dans l'eau et la végétation. La joie de côtoyer Tommy Lee Jones et de réécrire sans cesse le scénario avec lui.
interview complète de Tavernier à lire sur Babyloner
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