La guerre est déclarée


Veni, vidi, vici

L'histoire

Un couple se bat pour que vive leur petit garçon gravement malade.

Les plaisirs du film

Le rythme. Montage, musique, procédés filmiques : tout concourt à un rythme rock n'roll. Donc très rapide, très enlevé, laissant part à l'impro, à la vie, à l'énergie. Le cinéma, comme art de la réalité transposée, tourne ici à plein régime. Humour, larmes, suspens, aventure, fantaisie : des registres différents, tous réussis en soi, s'enchaînent avec un naturel saisissant.

Le ton. Sur un tel sujet, avoir réussi à faire le funambule sur le fil de la justesse, sans chute dans le pathos voyeuriste ni le détachement artificiel est très impressionnant. 

Le thème de la famille tribu, joliment montré, sans les clichés habituels des films français marketés comme des pubs.

Le couple, fil rouge du film. De la rencontre à la naissance, c'est la première partie du film. Même là, sur ce sujet rebattu, la joie de voir des situations vraies, parlantes, émouvantes.

L'émotion très particulière, créée non pas par une situation triste, mais précisément par la joie, la force et la combativité qui la dépassent.

La scène de la soirée du baiser.

A voir ? Oui.

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