Les aventures d'un héros perdu
L'histoire
Indiana Jones se lance à la recherche d'un crâne de cristal aux pouvoirs surnaturels.
Les plaisirs du film
L'esthétique indianajonesienne. On aime ce qu'on retrouve : temples maudits, lianes, toiles d'araignées, recoins obscurs éclairés de puits de lumière, décors de studio évidents, méchants caricaturaux, poursuites, musique... Et les invraisemblances, présentes dans tous les épisodes et constitutives de l'ADN de la saga, ici pas plus choquantes que dans les 3 premiers épisodes. Quant aux nouveautés, pas grand chose à sauver. Visuellement, le film démarre très mal, par une marmotte 3D ratée et hideuse à souhait. Un détail, mais de mauvaise augure. Pour le reste, plutôt que lancer Jones dans une nouvelle aventure excitante, on le largue dans les années 50 : il traverse donc un épisode de Happy days, puis un flash-back de X-files... pour finir dans une chapelle digne de la croisière s'amuse. On se pince pour croire à cette fin aussi tarte. On se force -en vain- pour trouver un intérêt au fils, benêt pré-pubère, débarquant dans le film comme le Marlon Brando de L'Equipée sauvage au rabais, pour se révéler comme un mixte ridicule entre Fonzie et Errol Flynn. Ce rejeton falot est peut-être, malgré lui, le seul élément drôle du film, dont les traits d'humour forcés arracheraient à peine un sourire sous gaz hilarant.
Se demander s'il faut ressusciter les héros de notre enfance. Présenté comme un film à l'ancienne, IJRCC semble en effet daté à chaque image, y compris les images de synthèse. Finalement, le plus frais est peut-être Harrison Ford, beau "senior" aux allures de lion usé. Mais le brio a laissé la place au radotage. Quelqu'un a vieilli. Spielberg ? Lucas ? Le personnage de Jones ? Nous ?
fiche film & séances
site officiel indiana jones
L'histoire
Indiana Jones se lance à la recherche d'un crâne de cristal aux pouvoirs surnaturels.
Les plaisirs du film
L'esthétique indianajonesienne. On aime ce qu'on retrouve : temples maudits, lianes, toiles d'araignées, recoins obscurs éclairés de puits de lumière, décors de studio évidents, méchants caricaturaux, poursuites, musique... Et les invraisemblances, présentes dans tous les épisodes et constitutives de l'ADN de la saga, ici pas plus choquantes que dans les 3 premiers épisodes. Quant aux nouveautés, pas grand chose à sauver. Visuellement, le film démarre très mal, par une marmotte 3D ratée et hideuse à souhait. Un détail, mais de mauvaise augure. Pour le reste, plutôt que lancer Jones dans une nouvelle aventure excitante, on le largue dans les années 50 : il traverse donc un épisode de Happy days, puis un flash-back de X-files... pour finir dans une chapelle digne de la croisière s'amuse. On se pince pour croire à cette fin aussi tarte. On se force -en vain- pour trouver un intérêt au fils, benêt pré-pubère, débarquant dans le film comme le Marlon Brando de L'Equipée sauvage au rabais, pour se révéler comme un mixte ridicule entre Fonzie et Errol Flynn. Ce rejeton falot est peut-être, malgré lui, le seul élément drôle du film, dont les traits d'humour forcés arracheraient à peine un sourire sous gaz hilarant.
Se demander s'il faut ressusciter les héros de notre enfance. Présenté comme un film à l'ancienne, IJRCC semble en effet daté à chaque image, y compris les images de synthèse. Finalement, le plus frais est peut-être Harrison Ford, beau "senior" aux allures de lion usé. Mais le brio a laissé la place au radotage. Quelqu'un a vieilli. Spielberg ? Lucas ? Le personnage de Jones ? Nous ?
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1 commentaire:
Les héros ne vieillissent pas, les acteurs hélas oui.
La bonne idée a été de donner au personnage d'Indiana Jones les réactions de son père, dans le passage des motos.
Le scénario est un peu farfelu cependant: après une arche d'alliance destructrice, une secte indienne démoniaque et la quête du Graal, on a droit à une histoire d'extraterrestres.
La non-présence de Sean Connery manque cruellement, dur de ne pas retrouver le vieux professeur qui malgré l'utilisation de la sainte coupe offrant la vie éternelle n'a pas survécu au début du film.
Dommage ;(
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