Deux jours à tuer

Je suis venu te dire que je m'en vais

L'histoire

Un homme se livre à un jeu de massacre avec ses proches avant de prendre le large.


Les plaisirs du film

Dupontel, moteur du film dans ce rôle très cadré. Il insuffle à un rôle bien conventionnel une grande force. Flirtant avec la folie dure de ses personnages (Bernie ou Enfermé dehors), rappelant dans certaines intonations le meilleur Depardieu, il entraîne tout le film à sa suite. Formidable dans les scènes "cruelles", mais aussi dans une partition plus sobre, retenue.

La première partie du film, la plus réjouissante évidemment. Bien menée, malgré les fausses pistes qui ne fonctionnent pas vraiment, elle atteint son but avec le point d'orgue de la soirée d'anniversaire. Ensuite, le scénario se déroule de façon bien convenue, prévisible, incorporant des personnages peu vraisemblables, dans une esthétique de publicité pour potages ou café soluble, sans mégoter sur les lumières dorées, la musique redondante ni "le goût des choses simples". Comme Dupontel nous prédispose favorablement, on trouve certaines scènes réussies, ou agréables. La fin, quasiment gênante par sa maladresse, déçoit : tout ce qu'on avait compris est lourdement explicité. C'est un film à l'envers, il commence dur et finit mou.

fiche film & séances
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un film intéressant.

J'aime beaucoup Dupontel et sa prestation est bonne. Cet homme coincé entre sa propre souffrance et celle de ses proches, préférant tout sacrifier pour les préserver.

Même si la fin explique le pourquoi de ce cynisme, quelques indices( "je te laisse toi et les gosses" par exemple) en laisse rapidement deviner la raison.