L'histoire
Jérusalem. Un petit garçon pris entre son éveil au monde et l'éducation religieuse donnée par son père rabbin ultra-orthodoxe.
Les plaisirs du film
La délicatesse. Délicatesse du propos, loin des caricatures : le père n'est pas un monstre sadique, mais aimant, à sa manière et dans le cadre de son engagement religieux. Délicatesse de la photo et de la mise en scène : le film passe peu à peu du jaune, solaire, au gris. La lumière saisit la peau, les matières et les expressions. La caméra restitue le regard que pose le petit garçon sur les choses et les êtres, ses rares tentatives d'échappées. Délicatesse et beauté du jeu des comédiens, dont les visages et les regards expriment l'essentiel, là où les mots (pour l'essentiel ceux des règles de la Torah) paraissent bien artificiellement plaqués.
La force de la simplicité du scénario, du ton très personnel, de certaines scènes très puissantes visuellement (la Mer Morte) et symboliquement (le nid), la chute finale des livres sacrés.
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