Yves Saint-Laurent




Le genre : Biopic adoubé.

Ce qu'on aime.

Le réalisateur : Attentif au parcours de Jalil Lespert depuis ses débuts en tant qu'acteur dans le film de Laurent Cantet (L'emploi du temps, magistral), on avait hâte de découvrir son biopic sur YSL en tant que réalisateur. 

Le duo Niney-Gallienne : On a déjà beaucoup écrit sur la performance haut de gamme du duo Pierre Niney - Guillaume Gallienne, inséparables, tant le couple d'acteur fonctionne à merveille. Les seconds rôles sont tout aussi remarquables, la direction d'acteur maîtrisée épouse la pudeur qui a longtemps entouré la relation entre les deux hommes. Pas de maniérisme, pas de fard outrancié. La réalisation, académique, parfois rigide, renforce le regard vigilant de Pierre Bergé sur son génie, qui pour le coup, a validé le projet. Ses souvenirs s'égrennent ainsi, magnifiés par une photo sensible et puissante. Pas de pathos mais une vraie sincérité, délicate, élégante : celle de préserver le mythe sans en épargner l'ombre.

Y aller : En Dior bien sûr.

NC





Duel critique





No smoking


L'histoire

Celle d'un erzatz d'Yves Saint-Laurent


Les plaisirs du film

Le mimétisme de Pierre Niney, qui, fascinant à chaque plan, parvient à susciter quelque intérêt pour ce film plat, conformiste, gentillet, si correct, tellement à des années-lumières d'un destin aussi génial, violent, fracassé.

Le petit jeu de Cherchez Andy (Warhol).


Y aller ? Non, sauf pour avoir un point de comparaison avec le film de Bonello sur le même sujet, prometteur dès l'affiche. 

SL

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