La Boum
L'histoire
1977. Stella entre en 6ème dans un lycée à l'opposé de son monde habituel - petit rade et vacances chez les chtis.
Les plaisirs du film
Le casting. Parfait, de la jeune Léora Barbara forte-tête discrète, à Guillaume Depardieu, maginifique. Biolay disparaît derrière son personnage, emporté par le tourbillon alcoolisé et enfumé du bar et mis au second plan par Karole Rocher, qui joue sa femme.
La finesse du traitement. Grande justesse dans la peinture des milieux. Celui de Stella, populaire, inculte et rigolard (cf le rite de l'oncle à Noël), celui de sa copine , cultivé et ouvert sur le monde. Pas de clichés dans ce récit parfois tendre comme le Petit Nicolas ou léger comme la Boum. La boum constitue d'ailleurs un morceau de bravoure, au sens propre pour Stella, du film.
Le parfum de nostalgie, accentué par le stylisme parfait. Un soupçon proustien éprouvé pour une période révolue, que l'on aimée et que l'on doit quitter parce qu'on grandit et parce que l'on sort de son milieu. Une ambiance à la Diabolo Menthe.
La séquence bienvenue chez les chtis, les vrais.
Fiche film
L'histoire
1977. Stella entre en 6ème dans un lycée à l'opposé de son monde habituel - petit rade et vacances chez les chtis.
Les plaisirs du film
Le casting. Parfait, de la jeune Léora Barbara forte-tête discrète, à Guillaume Depardieu, maginifique. Biolay disparaît derrière son personnage, emporté par le tourbillon alcoolisé et enfumé du bar et mis au second plan par Karole Rocher, qui joue sa femme.
La finesse du traitement. Grande justesse dans la peinture des milieux. Celui de Stella, populaire, inculte et rigolard (cf le rite de l'oncle à Noël), celui de sa copine , cultivé et ouvert sur le monde. Pas de clichés dans ce récit parfois tendre comme le Petit Nicolas ou léger comme la Boum. La boum constitue d'ailleurs un morceau de bravoure, au sens propre pour Stella, du film.
Le parfum de nostalgie, accentué par le stylisme parfait. Un soupçon proustien éprouvé pour une période révolue, que l'on aimée et que l'on doit quitter parce qu'on grandit et parce que l'on sort de son milieu. Une ambiance à la Diabolo Menthe.
La séquence bienvenue chez les chtis, les vrais.
Fiche film
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