Mesrine : l'ennemi public n°1

On prend les mêmes et on romance

L'histoire

A peu près celle de Mesrine, part 2

Les plaisirs du film

Le rythme. Par rapport au catalogue de dates feuilleté à toute vitesse dans le premier épisode, on prend son temps ici. Du coup, on comprend mieux les situations, on sent mieux les époques, on suit mieux les personnages. Dommage qu'on ne les pénètre toujours pas du tout.

La mise en scène. Bonne idée de filmer l'époque comme on l'aurait filmée à l'époque. D'autre part, les scènes d'action, claires et tendues, surprennent par leur efficacité. Curieusement, l'effet de répétition des braquages et des poursuites en voitures donnent à la longue un petit côté comique. Si on ajoute l'ambiance "roman de gare" due surtout au premier degré de tout les personnages et des dialogues, on obtient un film bien plaisant. Surtout que le duo Cassel-Amalric rappelle un peu les duos Depardieu-Pierre Richard ou Clavier-Reno.

Le parti-pris de jeu de Cassel. Epaissi, boursouflé d'orgueil, le personnage de Mesrine n'inquiète jamais. Au contraire, ses airs de Raspoutine d'opéra, d'ogre cruel et peu finaud, empêtré dans des considérations politico-philosophiques mal digérées, en font un grand pantin victime de lui-même assez réjouissant.

Gérard Lanvin, l'ovni de l'année en gauchiste marseillais emperruqué.

fiche film

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