Bang bang
L'histoire
A peu près celle de Mesrine.
Les plaisirs du film
Les époques. Comme le film court sur plusieurs décennies, il fait des sauts de dates en dates. Côté pile, on va vite, on avance, comme le personnage enquille les personnalités comme un Fregoli malfaisant. Côté face, l'impression frustrante de ne pas s'installer dans les scènes et de ne pas connaître les personnages.
La french touch. Pour chaque date, l'époque est restituée de façon savoureuse. Avec toujours cette légère fausseté propre aux films français, cette impression de scénario un peu simpliste, de stylisme un peu trop appuyé, de perruques et de déguisements, que ne donne pas l'approche américaine. Les films US dans cette veine (Casino et autres Boogie nights ou We own the night) donnent vraiment l'illusion que la caméra se promène dans une époque. Pourtant, on voit ici l'effort de se rapprocher des modèles outre-atlantique dès le générique, en split screen, ou dans les scènes d'action. Mais il manque une certaine subtilité, ou un sens du détail.
Depardieu. Superbement filmé, gros plans où la lumière de son rade sculpte ses traits comme jamais. Parrain inquiétant, avec un petit tic de bouche à la Lecter (scène du chianti dans Le Silence des Agneaux).
fiche film & séances
L'histoire
A peu près celle de Mesrine.
Les plaisirs du film
Les époques. Comme le film court sur plusieurs décennies, il fait des sauts de dates en dates. Côté pile, on va vite, on avance, comme le personnage enquille les personnalités comme un Fregoli malfaisant. Côté face, l'impression frustrante de ne pas s'installer dans les scènes et de ne pas connaître les personnages.
La french touch. Pour chaque date, l'époque est restituée de façon savoureuse. Avec toujours cette légère fausseté propre aux films français, cette impression de scénario un peu simpliste, de stylisme un peu trop appuyé, de perruques et de déguisements, que ne donne pas l'approche américaine. Les films US dans cette veine (Casino et autres Boogie nights ou We own the night) donnent vraiment l'illusion que la caméra se promène dans une époque. Pourtant, on voit ici l'effort de se rapprocher des modèles outre-atlantique dès le générique, en split screen, ou dans les scènes d'action. Mais il manque une certaine subtilité, ou un sens du détail.
Depardieu. Superbement filmé, gros plans où la lumière de son rade sculpte ses traits comme jamais. Parrain inquiétant, avec un petit tic de bouche à la Lecter (scène du chianti dans Le Silence des Agneaux).
fiche film & séances
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire