Les sept jours

7 jours à tuer

L'histoire

Israël, 1991. Selon la tradition, les proches d'un défunt se réunissent dans sa maison pendant 7 jours. Cohabitation cathartique.

Les plaisirs du film

La scène d'ouverture, déroutante, désopilante et terrible. La truculence tragique de ce chœur masqué, la longueur et la violence de cette scène fellinienne contrastent avec la suite : des plans-séquences si maîtrisés qu'ils font éprouver la tension du huis-clos.

Le côté "film noir". Le grand nombre de personnages, tous en noirs, dans cette maison aux murs blancs, crée un effet graphique très fort. Peu à peu les personnalités émergent de ce réseau impénétrable. Les individus se dessinent peu à peu. Les caractères, les relations, esquissés ou suggérées, demandent une attention de notre part. Mener l'enquête dans cette famille pour en comprendre les ressorts.

Les huis-clos dans le huis-clos. A plusieurs reprises, on assiste à des scènes entre deux ou trois personnages (les frères, les rivales...) dans une des pièces de la maison. Cet effet "maison de poupée" ouvre des portes sur des névroses, des non-dits, des drames.

Ronit Alkabetz.


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