Les femmes du 6ème étage

Bienvenue chez les bonnes

L'histoire

Un bourgeois bien conventionnel découvre la joie et la bonne humeur grâce aux bonnes de son immeuble.

Les plaisirs du film.

Aucun. C'est étouffant de clichés sirupeux, de dialogues lourds, de personnages caricaturaux, de situations hyper-téléphonées, de bons sentiments. A voir si on coincé dans un centre commercial en attendant son train après un congrès de prothésistes dentaires et qu'il pleut trop pour se faire une terrasse. Comment croire que l'acteur principal aime et cite Muray ? Ah si, quand même, une réplique : "Mon père a toujours conservé ses bouteilles pour les grandes occasions. Il a hésité à en ouvrir une à sa mort."

Alors, faut-il y aller ? Non. A remplacer par un bon Bunuel si on veut de la satire bourgeoise et par Journal d'une femme de chambre si en plus on s'intéresse aux bonnes.


1 commentaire:

Cécile a dit…

Au film de Bunuel, je préfère le roman éponyme décapant, infect et méchamment subversif de Mirbeau (Bunuel n'ose (ou n'a pu) s'aventurer aussi loin).
satire bourgeoise + bonne = aussi "la Cérémonie" (violente) de Chabrol avec une Isabelle Huppert gouailleuse et une Sandrine Bonnaire humilée et inquiétante.