Terminator salvation

Retour vers le futur

L'histoire

2018. Le chef de la résistance contre Skynet recherche son père encore adolescent.

Les plaisirs du film

L'esthétique Terminator. Dès le générique et les fameux coups d'enclume de la bande son, l'univers est repris et magnifié. Les références aux 3 épisodes précédents abondent, sans jamais alourdir le rythme. Les personnages, les jeux entre les époques, les machines. Le ton dur et réaliste pour un sujet assez mince, les invraisemblances grossières du scénario, c'est un western en acier plombé.

La beauté des images désaturées. Les couleurs descendues, proches des gris, rendent à merveille un décor désolé. Le stylisme, aussi, n'en rajoute pas. Le design des robots est connu depuis le premier film. Les résistants sont sobrement équipés. L'intérêt n'est pas dans la réprésentation d'une société humaine post apocalypse, à la Mad Max, mais bien dans l'action pure.

Le jeu de piste. Jeu entre humain et machine, ici sophistiqué à l'extrême, mêlant le méchant (épisode 1) et le gentil (épisode 2) terminator. Jeu entre le futur, le passé. L'univers Terminator, dans sa simplicité, recèle bien des ressorts et des paradoxes. Dans ce monde ultrapointu, où la robotique tient le monde, Connor écoute comme un oracle la voix de sa mère, sur une pauvre petite cassette audio.

La puissance de feu. Il faut aimer vibrer sur son siège. A voir donc dans une salle bien équipée. Entre les pales d'hélico, les crashs, les explosions, le déchaînement de métal et de fureur, cet épisode ressuscite le "génie" du premier film, son efficacité, ses surprises, son déroulement implacable. Avec les moyens technologiques d'aujourd'hui. Une vraie réussite et encore une victoire des machines.


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